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Centre culturel Le Quasar - Musée Thomas Henry
Esplanade de la Laïcité
50100 Cherbourg-Octeville
Du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h et samedi et dimanche de 13h à 18h
Expositions temporaires
Dernière mise à jour : 07/02/2025
Du côté de chez Fouace.
Du 17 décembre 2024 au 20 avril 2025.
Originaire de Réville dans le Val de Saire, le peintre Guillaume Fouace (1837-1895) s'est principalement illustré comme peintre de natures mortes. Pourtant, celui qui s'est installé à Paris pour sa carrière artistique a aussi fixé les traits d'amis ou de connaissances, pour la plupart Manchois résidant comme lui dans la capitale.
Si la pratique du portrait est minoritaire chez l'artiste, elle est très représentée dans les collections conservées par le musée Thomas Henry. C'est cette pratique que cet accrochage vous propose de découvrir.
100 oeuvres qui racontent le climat avec le musée d'Orsay.
Du 13 mars au 29 juin 2025
Autour du Grand Pic Noir d'Akseli Gallen-Kallela
Chaque année, le musée d’Orsay sélectionne 100 oeuvres de ses collections pour les diffuser à travers toute la France et mettre en avant un grand sujet contemporain.
En 2025, le climat est à l'honneur : un dialogue entre l'art et la science est proposé dans 31 musées, accompagné d’un ouvrage de référence pour explorer les grands enjeux écologiques de notre époque.
Le musée Thomas Henry a candidaté à cette opération et été sélectionné pour recevoir une œuvre de l’artiste finlandais Akseli Gallen-Kallela (1865-1931). Gallen-Kallela est l’un des grands peintres finlandais de la fin du XIXe siècle, engagé artistiquement dans le mouvement de revendication nationaliste de la Finlande face à l’Empire russe qui l’occupe alors. Gallen-Kallela a illustré de nombreux thèmes issus du folklore finlandais, ainsi que les paysages nationaux, porteurs de l’identité finlandaise.
L’œuvre du musée d’Orsay, peinte en 1894, s’intitule "Palokärki ; le Grand Pic noir". Acquise par le musée d’Orsay en 2020, il s’agit du premier chef-d’œuvre de l’artiste à rejoindre les collections françaises.
C'est au cours de l'été 1892, à la recherche d'une résidence au cœur de la Finlande, en Carélie du nord, que Gallen-Kallela séjourne au bord du lac de Paanajärvi. Il y peint ses premiers paysages "purs", dégagés de toute figure, expression directe d'une âme finlandaise nourrie par la nature, ses grands espaces de forêts et de lacs.
Par la présence de l'oiseau, le peintre investit le paysage d'une dimension allégorique, celle de l'homme criant sa solitude. Une interprétation plus politique a pu être faite du motif, celle d'un pays en lutte contre l'occupant russe, seul dans l'adversité.
L’œuvre sera exposée au musée Thomas Henry du 13 mars au 29 juin 2025. Elle sera mise en relation avec d’autres œuvres issues des collections des musées municipaux, autour de la question climatique, et un programme de conférences et d’animations sera proposé.
Visuel : Akseli Gallen-Kallela, "Palokärki ; le Grand Pic noir", 1894, huile sur toile marouflée sur carton, Achat avec le soutien de la famille de Akseli Gallen-Kallela, 2020 © Musée d'Orsay, dist. GransPalaisRmn / Patrice Schmidt
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En 2025, carte blanche à Brecht Evens
En 2025, la 12e Biennale du 9e art accueillera l’exposition Brecht Evens. Le repaire de la Méduse, du 21 juin au 16 novembre 2025 au musée Thomas Henry.
Depuis 2002, le musée s’attache à promouvoir les productions artistiques d’illustrateurs et auteurs de bande dessinée et romans graphiques, dans le cadre de la Biennale du 9e art.
Après Nicolas de Crécy en 2023, le musée Thomas Henry accueillera, en 2025, Brecht Evens, chef de file de la nouvelle bande dessinée flamande pour un périple dans l’un des univers graphiques les plus flamboyants de notre époque. L’exposition présentera des dessins, lithographies et illustrations originales en rapport avec ses principaux ouvrages, et en premier lieu la trilogie du Roi Méduse.
C’est dans le cadre de la parution de Paris, travel book édité par Louis Vuitton, que Brecht Evens s’essaie à la technique de la lithographie.
Pour l’édition de cet ouvrage, il réalise une estampe dans l’atelier parisien de Michael Woolworth. Cette commande spécifique permet à l’artiste de découvrir un nouveau champ des possibles grâce aux techniques d’impression d’art. Il décide alors de consacrer une partie importante de son travail à la lithographie.
Alors qu’il travaille sur une nouvelle narration au long cours, Le Roi Méduse (dont le premier tome est paru en janvier 2024), il se réfugie dans l’atelier de Michael Woolworth, qu’il baptise « Le repaire de la Méduse ». C’est là que les premières images du livre prennent vie.
Des estampes en aplats ou explosions de couleurs mouvantes, des jeux de clair-obscur texturés qui viendront se confronter aux dessins en couleur directe de l’artiste.
À l’occasion de l’exposition, Brecht Evens réalisera en public et en direct une œuvre de grand format inspirée par Cherbourg-en-Cotentin. Cette première grande exposition monographique dédiée à Brecht Evens en France est produite en partenariat avec Amélie Payan et l’Atelier Michael Woolworth.