Dernière mise à jour : 02/07/2024

Né en 1849 à Cherbourg, Louis Alexandre Lefèvre-Deslongchamps expose au Salon des artistes français de 1873 à 1890. Le musée conserve deux sculptures de l'artiste, visibles dans le parcours permanent. Il s'agit de "La Jeune fille à l'épine" puis de Marguerite à l'église, d'après le Faust de Goethe. Dans cette pièce de théâtre du début du XIXème siècle, inspirée d'un conte populaire, Faust, un savant âgé et respectable pactise avec le diable et lui demande de l’aider à conquérir Marguerite. Séduite puis abandonnée par Faust, la jeune fille est en proie au désespoir. Elle se rend dans une église pour prier. Elle est alors tourmentée par Méphistophélès qui lui présente ses péchés comme inexpiables.

Le thème romantique de Marguerite se repentant à l'église est un sujet souvent repris par les artistes au XIXème siècle, mais la sculpture de Lefèvre-Deslongchamps attire particulièrement les regards par le travail du marbre. Le traitement de la matière en profondeur et en surface donne véritablement vie à la sculpture. La robe de Marguerite se répand en ondulations et en plis très volumineux formant des zones d’ombre. L’artiste a par ailleurs gravé le marbre de façon très fine : sur le coussin pour donner un motif damassé, sur les pages du missel que la jeune fille tient dans sa main, et sur son col en dentelle.

Louis Alexandre Lefèvre-Deslongchamps a également réalisé les cariatides du théâtre à l'italienne de Cherbourg inauguré en 1882.

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