Dernière mise à jour : 23/01/2024

Luttons ensemble contre les nuisances liées aux animaux en ville !

  • Respectez les horaires de sortie des poubelles  : Afin d’éviter qu’ils ne soient éventrés, les sacs ne doivent pas être sortis avant 18h30 et ce uniquement les jours de collecte.
  • Ne nourrissez pas les animaux : Les animaux s’habituent rapidement dès qu’on leur donne à manger. Ils installent donc leur habitat à proximité du lieu où ils sont nourris et génèrent des nuisances (bruit, déjections, dégradations…). Seuls les services de police et les associations de protection animale peuvent être autorisés à nourrir les animaux lors d’actions de trappage.
  • Maintenez vos toits, terrasses et cheminées propres :  Les oiseaux utilisent les matériaux trouvés sur place pour fabriquer leur nid. Nettoyez vos toits et terrasses à la fin de l’hiver. Veillez à ne pas laisser se développer les fougères sur vos cheminées.
  • Protégez vos toits : Les oiseaux, notamment les goélands et les pigeons, reviennent souvent nicher sur les mêmes toits. N’hésitez pas à installer un filet sur votre toit ou des pics autour de votre cheminée avant que les oiseaux ne refassent leur nid.
  • Ne détruisez ni les nids occupés ni les œufs de goélands :  l’espèce étant protégée, toute atteinte à son encontre est interdite. De plus, les goélands peuvent pondre à nouveau s’ils perdent leurs œufs.
  • Identifiez vos animaux et signalez les chats errants : Tous les chiens et chats doivent être identifiés. En cas de cession ou de don, cette identification doit être réalisée au préalable. Des campagnes de stérilisation et d’identification des chats errants sont organisées afin de limiter leur prolifération.
  • Respectez les trottoirs : Utilisez les espaces canins nettoyés par les services municipaux. Sur la voie publique, les propriétaires de chien doivent ramasser les déjections de leur animal.

Les animaux en ville

Les rats

Qui sont-ils ?

Le rat brun ou surmulot (Rattus norvegicus) est l'espèce de rat la plus présente dans les égouts. Il mesure 19 à 27 cm de long (sans la queue) et pèse environ 300 g. Son odorat et son audition sont très développés. Il est omnivore et mange quotidiennement l’équivalent de 10% de son poids.

Ils sont prolifiques et intelligents. La femelle atteint sa maturité sexuelle à 8 semaines et elle a dans la nature 3 à 5 portées par an des petits, eux-mêmes très vite prolifiques. Le rat vit en groupe et creuse des terriers. Il affectionne les lieux humides et a une activité essentiellement nocturne.

Le rat est présent dans les égouts et les espaces verts. Même s’il participe à la destruction de déchets et au désengorgement des égouts, le Service Communal d’Hygiène veille à contenir et limiter ce peuplement souterrain pour éviter qu’il ne remonte à la surface.

Quels sont les risques ?

Le rat est à l’origine de dégradations diverses : espaces verts, circuits électriques, stocks de nourriture etc.

Cependant le péril sanitaire reste minime ; malgré cela le rat peut être porteur de la leptospirose en cas de morsure. C’est pourquoi le traitement de dératisation doit toujours se faire en portant des gants.

Pourquoi prolifèrent-ils ?

Les rats sont présents en ville car il y trouve des sources de nourriture ; que ce soit les déchets jetés au sol, les sacs poubelles hors des containers ou les aliments mis à disposition d’autres populations animales (chats, oiseaux notamment).

Par ailleurs, afin d’éviter des nuisances sur d’autres animaux, un changement de législation a réduit la teneur en matière active des produits anti coagulants réduisant quelque peu l’efficacité de ces produits.

Quelles sont les actions mises en place par Cherbourg-en-Cotentin ?

Les réseaux d’eaux usées sont traités dans leur intégralité deux fois par an et des traitements ponctuels ont lieu en fonction des signalements des habitants.

Quelques pièges sécurisés sont disposés dans les espaces verts sensibles de la ville et sont relevés régulièrement.

Enfin, la commune met à disposition des habitants des produits raticides afin de traiter le domaine privé. Ces raticides sont à retirer aux accueils des mairies accompagnés des précautions d’emploi.

Quel comportement adopter en tant qu’habitant ?

  • Si vous apercevez un rat sur la voie publique, faîtes en le signalement au Service Communal d’Hygiène afin que le secteur soit traité.
  • Traitez votre domicile avec des produits raticides tout en vous assurant de boucher les trous par lesquels les rongeurs pourraient s’introduire chez vous.
  • La pose de grillage sur les grilles des regards d’évacuation des eaux permet également d’éviter les passages de rongeurs.
  • Adoptez de bonnes pratiques en matière de déchets (ne pas jeter de déchets au sol, mettre ses sacs poubelles dans des containers).
  • Ne nourrisez pas les animaux dans l’espace public conformément à l’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental qui prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 450 € pour les contrevenants.
Chat errant

Un animal très présent

Animal préféré des français, le chat est présent dans 28 % des foyers français. De nature autonome et indépendante, cet animal nécessite tout de même quelques soins.

Des mesures préventives

Afin de limiter tout risque sanitaire, la stérilisation et la vaccination des animaux domestiques sont recommandées.

L’identification du chat par tatouage ou puce est, quant à elle, obligatoire depuis 2012. Elle doit même, depuis 2016, être réalisée avant le don ou la vente de l’animal.

Malgré cette obligation légale, on ne dénombrait en 2017 que 46% des chats identifiés.

Les carences en identification et en stérilisation de ces animaux conduisent à des abandons de portées entières dans la rue. Ces abandons sont assimilés à de la maltraitance animale et peuvent être punis d’une peine allant jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.

De chats errants à chats libres

Lorsque des chats errants sont signalés, une campagne de trappage est mise en place par l’association  « 40 en chats » dans le cadre d‘une convention avec la ville de Cherbourg-en-Cotentin.

Ces chats errants sont trappés sur le domaine public, stérilisés et identifiés puis relâchés sur leur lieu de trappage comme le prévoit l’article L211-27 du Code rural et de la pêche maritime.

 L’association « 40 en chats » en assure  le suivi vétérinaire afin d’éviter toutes maladies.

Ces colonies de chats dits libres, car sans maîtres bien qu’identifiés, permettent de réguler la présence des chats errants et ainsi éviter les nuisances dues majoritairement aux comportements « sexuels » du chat (marquage de territoire, miaulements, agressivité,…).

Quand signaler un chat errant ?

Les chats sont nombreux à fréquenter les différents quartiers de la ville. Toutefois, seuls sont considérés comme errants les chats  non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe dans des lieux publics de la communeLes habitants sont donc invités à signaler au Service Communal d’Hygiène la présence de nouveaux chats errants dans leur quartier.

Que faire en cas de nuisance due à un chat domestique ? 

Les nuisances mentionnées peuvent également être le fait d’un animal domestique du voisinage.

Il ne sera considéré ni comme errant car ayant un maître, ni en divagation car n’étant pas à plus de 1000 mètres de son domicile.

Dans ce cas, il convient d’interroger le voisinage afin d’entamer un dialogue avec le propriétaire de l’animal concerné du fait du caractère privé des nuisances subies.

Les goélands

Qui sont-ils ?

Les goélands sont des animaux marins naturellement présents sur notre littoral. Ce sont des oiseaux de taille moyenne ou grande, généralement gris ou blancs, avec souvent des ailes grises ou brunes. Ils ont un bec long et épais, des pieds palmés. Les pattes sont de couleur jaune. Les jeunes, souvent nommés « grisards », ont un plumage mêlant le brun, le beige, le gris et le blanc.

Trois espèces cohabitent sur la commune : argentés, bruns et marins. Toutes les trois bénéficient du statut d’espèce protégée mais l’argenté qui représente plus de 85 % des effectifs est susceptible de régulation, après accord des services de l’état.

Quelles sont les nuisances ?

De plus en plus présents en milieu urbain, leur présence peut engendrer des désordres liés à des dégradations de l’habitat et du mobilier urbain. Par ailleurs, en cas de non suivi des consignes de collectes des déchets, des sacs peuvent se trouver éventrer et des détritus éparpillés. Enfin, lors de la période d’éclosion des œufs à la fin de l’été, les adultes peuvent se révéler agressifs et intimidants envers tout intrus.

Pourquoi sont-ils présents ?

Malgré une protection stricte des différentes espèces de goélands, la population globale de cet animal est en baisse. On les retrouve désormais beaucoup en milieu urbain en période de nidification de mars à août car ils y trouvent des sources de nourriture et de chaleur.

Quelles sont les actions mises en place par Cherbourg-en-Cotentin ?

Depuis 1997, la municipalité met en place des actions visant à réduire les facteurs de présence de ces animaux et par là même les nuisances rencontrées :

  • Modification des horaires et des méthodes de collecte des déchets ;
  • Mise en place de nombreux containers enterrés ;
  • Sensibilisation des bailleurs privés et publics à l’entretien des toitures ;
  • Recensement annuel des goélands nicheurs ;
  • Stérilisation des œufs de goélands argentés sur les quartiers où la densité de goéland est la plus forte ;
  • Mise en place d’un effaroucheur sonore dans le quartier Val-de-Saire.

Quel comportement adopter en tant qu’usager ?

  • Ne nourrissez pas les animaux sauvages conformément à l’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental qui prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 450 € pour les contrevenants ;
  • Adoptez de bonnes pratiques en matière de déchets (ne pas jeter de déchets au sol, mettre ses sacs poubelles dans des containers) ;
  • Entretenez vos toits, terrasses, gouttières et cheminées propres ; ne laissez pas les déchets et végétaux s’y accumuler ;
  • Protégez vos toits par la pose simple de pics, câbles ou filets non mutilants.
Frelons asiatiques : déclarez les nids

Qui sont-ils ?

Le frelon asiatique ou frelon à pattes jaunes (Vespa Velutina) est une espèce d’hyménoptère. De 2 cm pour les ouvrières à 3,5 cm pour la reine, le frelon asiatique est reconnaissable à ses pattes jaunes, ses ailes sombres, son thorax noir et son abdomen sombre cerné d’un anneau jaune-orangé.

Actif de la fin du printemps au début de l’automne, les frelons asiatiques construisent leur nid à base de cellulose mâchée.

La fondatrice, après avoir passé l’hiver dans un endroit abrité, va construire un nid primaire dans un endroit protégé, généralement un élément de bâti).

Ce n’est qu’au début de l’été que la colonie va se délocaliser et construire son nid principal dans un arbre.

Quelles sont les nuisances ?

En l’absence de prédateur, le frelon asiatique se révèle un nuisible très invasif. Bien que l’adulte se nourrisse de fruits et de nectar, différents insectes sont capturés afin de nourrir les larves. Il est désormais considéré comme « une espèce exotique envahissante » car il représente un danger pour la biodiversité, capable de détruire des ruchers domestiques.

Le frelon asiatique ne présente pas de risque sanitaire pour l’homme. Toutefois, la forte densité de population de ses nids augmente le risque de piqûres en cas d’agression.

Pourquoi sont-ils présents ?

Observé pour la première fois dans le Lot-et-Garonne en 2004, le frelon asiatique a désormais colonisé la majeure partie de la France. Malgré les plans de lutte collective mis en place au fur et à mesure de sa progression, l’absence de prédateurs naturels permet à cette espèce de s’étendre.

Quelles sont les actions mises en place par Cherbourg-en-Cotentin ?

Chaque année d’avril à octobre, une lutte collective est engagée à l’échelle du département. Pilotée par la Fédération Départementale de Défense contre les Organismes Nuisibles de la Manche (FDGDON), cette lutte permet aux communes engagées de faire appel à un prestataire formé à la destruction des nids de frelons asiatiques selon un cahier des charges précis.

La destruction des nids dans le cadre de cette lutte est prise en charge intégralement par la collectivité qu’il s’agisse du domaine public aussi bien que du domaine privé. Il a été décidé de ne pas demander de participation aux particuliers afin de ne pas risquer la destruction d’un nid par une personne non formée.

Quel comportement adopter en tant qu’usager ?

Tout d’abord, il est inutile de recourir au piégeage des frelons asiatiques notamment car cela risque d’attirer le frelon à un endroit où il ne serait pas allé sans ce piège mais aussi car il n’existe pas à ce jour de piège 100 % sélectif. Aussi, le piégeage peut avoir un impact sur la biodiversité locale.

Le piégeage est donc réservé aux apiculteurs comme moyen de défense lors des attaques de ruchers.

En cas d'observation d'un nid de frelons asiatiques :

  • Ne pas intervenir soi-même (l'intervention doit être réalisée par un professionnel agréé et assuré, avec les équipements de protection nécessaires) ;
  • Ne pas faire d'activités qui pourraient les déranger à proximité du nid (exemple : taille de la haie...) et éventuellement mettre en place un périmètre  de sécurité le temps que l’intervention de destruction soit programmée ;

Seuls les nids doivent être signalés en mairie, l’observation d’un ou plusieurs frelons asiatiques n’indiquant pas nécessairement la proximité immédiate d’une colonie.

Par ailleurs, les nids principaux traités sont laissés sur place, il n’est donc pas nécessaire de déclarer un nid sur lequel il n’y a plus d’activité constatée.

Dans la mesure du possible, le prestataire ayant traité un nid le signale par une affichette.

Les étourneaux migrateurs

Qui sont-ils ?

L’étourneau sansonnet (Sturnus Vulgaris) est une espèce de passereaux, originaire d’Eurasie. Il mesure de 17 à 22 cm et pèse environ 80 grammes.

Son plumage est noir et brillant avec des reflets colorés.

Espèce hautement sociale, l'étourneau vit en regroupements qui peuvent parfois compter plusieurs milliers voire millions d'individus.

Quels sont les risques ?

Du fait de son régime alimentaire omnivore, l’étourneau peut causer des dégâts aussi bien aux cultures que des nuisances en milieu urbain.

Le risque épidémiologique est quant à lui inexistant, l’étourneau ne véhiculant pas de maladie.

Ses populations urbaines et périurbaines sont parfois très denses, au point de le faire considérer comme espèce envahissante à certains endroits et d'entraîner des mesures de régulation de ses effectifs.

Pourquoi prolifèrent-ils ?

Cherbourg-en-Cotentin se situe sur une des voies migratoires utilisées par les étourneaux en provenance des pays de l’est.

En  journée, les populations d’étourneaux cherchent leur nourriture en campagne mais à la nuit tombée ils affectionnent les zones urbaines car ils y trouvent de la lumière et de la chaleur.

Leur densité leur confère à la fois chaleur et protection vis-à-vis des prédateurs.

Quelles sont les actions mises en place par Cherbourg-en-Cotentin ?

Toute l’année, les équipes des espaces verts veillent à l’entretien et l’aménagement des espaces verts afin d’éviter de créer un environnement propice à l’installation des étourneaux. Par ailleurs, l’élagage des arbres est réalisé afin de créer des couloirs de vent dans les arbres rendant l’habitat inconfortable pour les étourneaux.

Lors de la période migratoire de novembre à février, des campagnes d’effarouchements sont réalisées par les agents de la ville. Ces campagnes se déroulent sur trois jours à l’aube et au crépuscule. Un effarouchement sonore par des tirs de fusées sifflantes et éclairantes est réalisé de manière homogène sur l’ensemble des zones à risques de la ville. Ces tirs peuvent être accompagnés de la diffusion de cris de prédateurs.

Ces opérations ont pour objectif de créer du stress dans la colonie l’incitant ainsi à chercher à nicher ailleurs.

Quel comportement adopter en tant qu’habitant ?

Les agents n’interviennent que sur le domaine public. Les habitants étant confrontés à des dortoirs d’étourneaux à leurs domiciles ou dans leurs jardins peuvent réaliser eux-mêmes un effarouchement sonore avec des ustensiles de cuisine ou tout autre moyen sonore.

Ragondins

Les ragondins (Myocastor Coypus) sont des mammifères aquatiques originaires d’Amérique du sud. Classée comme nuisible, cette espèce de castor peut causer de sérieux dégâts.

Une espèce invasive

Il n’existe pas, en Europe, de prédateur naturel du ragondin adulte, aussi l’espèce a été qualifiée d’espèce invasive et fait l’objet de campagnes de régulation de sa population.

En effet, une importante population de ragondins peut être une menace pour la faune et la flore aquatique locale ainsi que pour les berges des cours d’eaux dans lesquelles ils creusent leurs galeries.

Par ailleurs, le ragondin peut être porteur de maladies telles que la douve du foie ou la leptospirose.

Signaler les ragondins

Afin d’éviter le développement de l’espèce et les nuisances qui l’accompagne, les signalements de ragondins sont à faire auprès de la FDGDON en précisant le lieu d’observation de manière à ce qu’un piégeur agréé puisse procéder à sa capture.

Contact

Fédération Départementale de Défense contre les Organismes Nuisibles de la Manche
tél : 02-33-05-89-89
fax : 02-33-06-97-27
e-mail : fdgdon50@fdgdon50.fr

Les renards

Poubelles et poulaillers

Animal sauvage plus habitué des espaces ruraux, le renard peut s’aventurer en ville à la tombée de la nuit à la recherche de nourriture. Poubelles en dehors de containers, poulaillers mal verrouillés sont autant d’opportunités de nourriture pour cet animal.

Animal utile… mais potentiellement vecteur de maladie

Le renard joue un rôle important dans la régulation des rongeurs en milieu rural aidant ainsi à la préservation des cultures. Mais le renard peut également être porteur de l’échinococcose alvéolaire, transmissible à l’homme par le biais de la salive ou des excréments du renard mais aussi lors de l’ingestion de légumes contaminés. En cas de présence de renards dans le quartier, il convient donc d’être vigilant quant au vermifuge des animaux de compagnie et au lavage des légumes du potager.

Une veille sur le territoire

Les signalements de renard en milieu urbain sont à faire auprès du Service Communal d’Hygiène qui assure une veille sur le territoire pour la FDGDON de la Manche. En cas de signalements nombreux et répétés, une battue pourra être organisée à l’initiative de la louveterie.

Poules et autres animaux d'élevage

Un poulailler à la maison

Poules, pigeons, canards, lapins et autres animaux d’élevage sont de plus en plus présents en milieu urbain mais avoir un poulailler dans son jardin nécessite de suivre quelques règles.

Conditions d’implantation

À partir de 20 animaux, une distance minimale de 25 mètres vis-à-vis de l’habitation voisine la plus proche doit être respectée.

En dessous de 20 animaux, pas de distance minimale mais attention toutefois à la proximité de votre installation avec les fenêtres et jardins des maisons voisines.

Les animaux devront disposer d’un abri ainsi que d’un point d’eau propre et d’une mangeoire.

Attention aux rongeurs

Quel que soit l’animal élevé, toutes les dispositions doivent être prises pour éviter d’attirer des rongeurs indésirables (stockage de la nourriture, état de l’enclos ou de la volière).

Entretien obligatoire

Par-dessus tout c’est l’entretien et le nettoyage de l’installation d’élevage qui devra faire l’objet de toute l’attention. Un poulailler mal entretenu, une volière sale ou des clapiers en mauvais état peuvent être une source de nuisances importante (odeurs, insectes, rongeurs) pour soi-même et ses voisins.

Cri du coq et autres nuisances

Si le cri du coq fait partie des bruits habituels sur certaines zones rurales de notre commune, il n’en est pas de même en milieu urbain. Attention donc au choix des animaux élevés en fonction du quartier de résidence.

Tout habitant souhaitant élever des animaux doit tout d’abord s’assurer de l’absence de contre-indication dans son bail et/ou dans le règlement de copropriété.

Il appartient aux propriétaires des animaux de s’assurer de l’absence de nuisances qui pourraient découler de son élevage.

Déclarer la détention de volailles

Dans le cadre des mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre les maladies, il est nécessaire de connaître chaque détenteur d’oiseaux.
Un recensement des détenteurs de volailles (basse-cour) ou autres oiseaux captifs non commerciaux élevés en extérieur est organisé. Il permet de détecter le plus rapidement possible les maladies et de s’assurer qu’elles ne circulent pas.

La déclaration peut se faire en ligne via ce lien : Déclaration de détention d'oiseaux dans le cadre d'un foyer de maladie aviaire - Cerfa 15472*02

Échouages de mammifères marins

Une faune aquatique dense

La mer de la Manche recèle une faune aquatique riche. Parmi cette faune se trouve la population de dauphins la plus grande d’Europe.

Ainsi ce sont plus de 230 individus qui ont pu être recensés par le Groupe d’Étude des Cétacés du Cotentin.

Les phoques communs, ou veaux marins, font également partie de cette faune susceptible de s’approcher de nos côtes.

Des échouages rares mais impressionnants

Cherbourg-en-Cotentin, du fait des plages de Querqueville et de Collignon au large desquelles se trouve deux des courants les plus forts d’Europe (le raz-blanchard et le raz de barfleur), est susceptible d’être le théâtre d’échouages occasionnels de cétacés et de phoques.

Garder ses distances

Que l’animal soit mort ou vivant, il convient de garder une certaine distance, l’animal vivant pouvant avoir des réactions brusques du fait de sa situation.

Contacter le RNE

En cas de découverte d’un animal échoué, il faut prévenir le Réseau National d’Échouage (05.46.44.99.10) qui se chargera d’envoyer un représentant local sur place afin de prendre les mesures nécessaires.

Moustique tigre

Le moustique "Aedes albopictus" est un moustique d'origine tropicale, également appelé moustique tigre en raison des zébrures qui parcourent son corps effilé. Il est de petite taille, environ 5mm. Ce moustique peut, dans certaines conditions très particulières, être vecteur des virus du chikungunya, de la dengue et du Zika.

Découvrez les gestes à adopter pour s'en protéger.

Jusqu’à présent, aucun cas autochtone (c’est-à-dire non importé d’une zone d’endémie) n’a été signalé en Normandie. Même s'il n'existe pas d'épidémie de ces maladies actuellement en France métropolitaine, la vigilance de chacun est précieuse pour limiter les risques.

C’est pourquoi une surveillance particulière de ce moustique est ainsi mise en place en métropole du 1er mai au 30 novembre de chaque année comme le préconise le plan national anti-dissémination du chikungunya, de la dengue et du Zika. Ce plan décrit les mesures de surveillance, de lutte contre la prolifération du moustique et de protection des personnes. Il classe le risque en 6 niveaux (0 à 5).

Comment reconnaître et signaler un moustique tigre ?

Comme de nombreuses espèces de moustiques coexistent, on peut parfois les confondre.

Petits indices pour bien reconnaître le moustique tigre :

  • Il est tout petit ! (environ 5mm, soit plus petit qu'une pièce de 1 centime, ailes et trompe comprises !)
  • Il a des rayures noires et blanches (pas de jaune), sur le corps et les pattes,
  • Il vit et pique le jour (ce n'est pas lui qui vous empêche de dormir!)
  • Sa piqûre est douloureuse.

Vous l'avez reconnu? Signalez-le !

L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition. Il s'agit d'une action citoyenne permettant ainsi de compléter les actions mises en place.

Rendez-vous sur le site www.signalement-moustique.fr où un questionnaire vous permettra de vérifier rapidement s'il s'agit bien d'un moustique tigre, ou en utilisant l’application mobile IMoustique, développée par l’EID Atlantique (disponible sur l’AppStore et sur Google play).

L’Aedes albopictus, également appelé « moustique tigre »,  se développe en quatre étapes : œuf, larve, nymphe et adulte.

Le moustique tigre privilégie de petites quantités d'eau pour pondre ses œufs et se développerIl se développe dans toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels où l'eau peut stagner : vases, pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots, jeux d'enfants...

Le moustique tigre a une activité principalement le jour avec une recrudescence d'activité le matin et en fin de journée.

Se protéger contre le moustique tigre, c’est d’abord éliminer les lieux de vie et ses lieux de ponte

Deux gestes simples sont donc essentiels :

  • Éliminer les endroits où l’eau peut stagner, à l’intérieur comme à l’extérieur : coupelles des pots de fleurs, pneus usagés, encombrants, jeux d'enfants. Pensez aussi à entretenir les sépultures dans les cimetières, lieux propices au développement des moustiques ;
  • Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées des gouttières ;
  • Couvrir les réservoirs d’eau : bidons d’eau, citernes, bassins avec un voile ou un simple tissu ainsi que les piscines hors d’usage.

Vous partez dans une région où des cas de ces maladies ont été signalés : PROTÉGEZ-VOUS des piqûres de moustiques !

Dans certaines régions du monde notamment tropicales - Afrique, Asie, Antilles, Océan Indien, Amérique du Sud, Océan Pacifique, les moustiques peuvent piquer le jour comme la nuit et transmettre des maladies comme le chikungunya, la dengue ou le Zika :

  • Portez des vêtements couvrants et amples et imprégnez-les d’insecticide pour tissus,
  • Appliquez, sur la peau découverte, des produits anti-moustiques,
  • Dormez sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide pour tissus,
  • Utilisez aussi des insecticides à l'intérieur (diffuseurs électriques) et à l'extérieur (tortillons fumigènes),
  • Branchez la climatisation si cela est possible, les moustiques n'aiment pas les endroits frais.
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