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Le 11 sept.
La Ville réorganise la police municipale
Cherbourg-en-Cotentin reste sûre en termes de sécurité comparativement à d’autres villes françaises. Le maire, Benoît Arrivé, et Pierre-François Lejeune, adjoint à la sécurité et à la tranquillité publique, entendent cependant doter la police municipale de nouveaux moyens
La tranquillité et la sécurité publiques sont un des piliers de la qualité de vie dans une ville. Elles font partie intégrante de nos libertés fondamentales.
" C’est une des raisons pour lesquelles la ville, dans les compétences qui sont les siennes, y consacre d’importants moyens humains et matériels. Et c’est pour cette même raison que nous attachons une importance toute particulière aux moyens que l’Etat accorde aussi à sa police. Je plaide ainsi très régulièrement pour le rétablissement d’une police de proximité", affirme Benoît Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin. « Nous sommes et resterons attentifs au bien-être des habitants, à la sécurité et à la tranquillité publique. Si Cherbourg-en-Cotentin est plutôt préservée, nous devons veiller à conserver ce climat serein qui caractérise notre ville ».
Le rôle de la police municipale
La police municipale : elle se concentre, sous l’autorité du maire, sur la tranquillité publique et la lutte contre les incivilités, l’accompagnement des sorties d’école, la prévention. Elle détient un rôle important de proximité avec les citoyens.
Les policiers municipaux peuvent également encadrer certains événements et interviennent sur la voie publique sur les infractions routières ou la détention de stupéfiants, par exemple.
Leur rôle n’est pas d’intervenir sur les opérations de maintien de l’ordre ou sur les interventions d’urgence, qui relèvent des forces de police nationale.
Les agents de surveillance de la voie publique (ASVP), agents municipaux, ont pour mission principale de veiller à l’application des règles de stationnement et à la réglementation de la voie publique.
La vidéoprotection étendue
Outre les caméras déjà présentes dans les rues piétonnes – rues de la Paix, Dunant et Auvray – d’autres dispositifs de vidéoprotection ont été installés récemment : deux caméras avenue de Bourgogne et théâtre de l’œuf à Octeville en 2023, puis à la fin de ce premier semestre aux abords de la Mosquée, en lien avec les infractions récurrentes commises à l’égard du lieu de culte.
La vidéoprotection n’a pas de visée intrusive mais répond à deux objectifs : elle a d’abord un effet dissuasif, et, sur réquisition de la justice, elle permet de contribuer à la résolution des enquêtes judiciaires.
Au cours du dernier trimestre 2024 seront installées six autres caméras :
- quatre place de Gaulle,
- rue des Tribunaux et
- place de la Laïcité,
- et deux autres place Centrale.
« Un plan pluriannuel à hauteur de 40 000 € par an permettra d’étendre le réseau. Nous sommes actuellement en train d’étudier la mise en place de caméras place de la République et sur la Plage verte », explique Pierre-François Lejeune, adjoint à la sécurité et à la tranquillité publique, à l’administration générale et au commerce.
Extension des horaires et réorganisation du service
Une extension des horaires d’intervention de la police municipale, jusqu’à 20h, est à l’étude.
" Cette nouvelle organisation permettrait une meilleure adéquation avec les besoins exprimés par nos concitoyens, je pense par exemple aux commerçants pour qui une présence lors de la fermeture en soirée peut s’avérer rassurante, relève Pierre-François Lejeune. Pour autant, les autres missions des policiers municipaux doivent être maintenues, comme la sécurisation des écoles ou des marchés chaque jeudi, samedi et dimanche matin, ce qui implique une réorganisation du service et des moyens humains adéquats.
Ainsi, d’ici la fin du premier semestre 2025, la police municipale sera regroupée dans une brigade unique, implantée sur le site de la mairie déléguée de La Glacerie. Cette configuration – une seule unité au lieu de trois – et son implantation doivent être considérées à l’aune d’une meilleure efficacité du service rendu. Au-delà d’une bonne desserte géographique, une équipe du matin et une équipe du soir pourront être mises en place, il y aura une plus grande souplesse administrative, ainsi que dans l’organisation des équipes de patrouilles et d’îlotage.
« En lien avec ce regroupement, je souhaite préciser certains points. Je m’engage à une présence maintenue en termes d’ilotage, de sécurisation des écoles, comme auprès des commerçants et des habitants dans toute la ville, toutes communes déléguées confondues. Je m’engage également sur l’organisation d’une permanence hebdomadaire dans chaque commune déléguée – il n’y en a pas jusqu’à présent à La Glacerie, ni à Querqueville - pour maintenir une proximité géographique avec tous les habitants », affirme Benoît Arrivé.
Du côté des effectifs, l’objectif est d’amener le service à 25 agents contre 20 actuellement. « Dans le contexte financier que les collectivités connaissent et qui s’impose à nous dans l’ensemble de nos décisions, nous allons dans un premier temps recruter deux policiers municipaux », explique Benoît Arrivé.
Pas d’armement létal
Les policiers municipaux sont bien dotés pour assurer leurs déplacements : voitures, vélos, scooters, motos électriques permettent de faciliter les interventions en alliant réactivité, agilité et proximité.
Concernant une éventuelle évolution des équipements de protection, une réflexion est en cours.
« Le rôle des policiers municipaux n’est pas de se substituer aux policiers nationaux. Pour autant, ils peuvent être amenés à être confrontés à des situations dangereuses. La question d’un armement intermédiaire non-létal, de type pistolet à impulsion électrique (Taser), est à l’étude. Par ailleurs, afin de garantir la sérénité des échanges avec la population, les policiers municipaux seront prochainement équipés de caméras piétons individuels », annonce Benoît Arrivé.
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