La charte « Partageons la rue, un espace pour tous » est lancée

Depuis plusieurs année, les modes de déplacement dans les villes se diversifient, avec le développement notamment des modes de déplacement doux. Face à ce phénomène de société, la villee s’adapte, quand elle le peut, en proposant des aménagements qui permettent d’apaiser le partage des espaces publics, mais aussi de sécuriser les déplacements. 

Des aménagements pour apaiser et sécuriser le partage des espaces

Pour assurer la sécurité et le partage apaisé des espaces, la Ville a mis en œuvre différents aménagements :

• En 2024, les aménagements cyclables créés lors de la pandémie de Covid-19, boulevard de l’Atlantique ont été pérennisés. Ils ont été étendus jusqu’au pôle multimodal de la gare.
• La même année, la Voie du Homet a été inaugurée en espace dédié aux déplacements doux, et la ville a mis en place son premier carrefour à la hollandaise.
• Actuellement, la ville aménage une zone 30 dans le quartier du Maupas. L’objectif est de faire de cette zone un espace limité à 30 km/h, permettant ainsi un partage des espaces apaisé et sécurisé entre piétons, cyclistes et véhicules motorisés car circulant une même vitesse modérée.

Une démarche participative pour rappeler les règles du code de la route

En 2024, la Ville a mis en place un nouvel outil de participation citoyenne : le parlement mobile. 

En 2024, l’hémicycle en carton a été installé à plusieurs reprises dans différents endroits de la ville. Il a permis de récolter la parole des citoyens sur la question du partage de l’espace public, ce qui a abouti à la création de la charte « Partageons la rue ».

La Ville est accompagnée par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Dans ce cadre, elle a créé un groupe mixte composé d’agents, d’élus et de citoyens. Ce groupe a souhaité travailler sur le parlement mobile.

Quand les membres ont commencé à envisager les thématiques sur lesquelles s’appuyer pour les premières sorties du parlement, ils ont constaté que le sujet des incivilités provoquées par le partage de l’espace public par différents modes de déplacement, revenait assez régulièrement. Au fur et à mesure des échanges avec les citoyens lors des sorties du parlement mobile, le constat d’un manque de connaissance des règles du code de la route a été majoritaire.

Ce sont donc les contributions des citoyens qui ont amené à la création de cette charte. 

Celle-ci est articulée du point de vue de chaque usager. On retrouve ainsi de manière simple les règles à connaître que l’on soit « super piéton », « super rider », « super cycliste », « super motard », ou « super automobiliste ».

"L’objectif, en rappelant ces règles, est de limiter les conflits d’usage et de favoriser le vivre-ensemble », soulignent Arnaud Catherine, adjoint aux déplacements et mobilités douces et Patrice Martin, adjoint à la voirie.